A quelques heures près, nous apprenions dans la douce lumière d’une simple vérité bonne à écouter, le retrait de Christophe Bassons de l’AFLD. A l’opposé, nous apprenions la sanction de Clémence Calvin, dans la noirceur d’un sombre couloir où se placardent à la mauvaise colle les fausses vérités. Une coïncidence ? J’ai presque envie d’y croire. D’un côté un homme dans la résistance, dans le combat des plus viles vacheries d’un monde lâche et sans pitié. A l’opposé, une jeune femme dans l’impasse, dans l’énigme, dans le vertige, dans le fracas. Au soir de ces deux « nouvelles », je les ai imaginés dos à dos dans l’immense salle du palais des glaces, chacun se retournant pour se mettre en joue…Quel face à face ! Chacun leurs armes, des mots simples qui claquent. D’un côté un homme qui avec sa voix douce à raconter des histoires de contes et d’épées se libère et demande « mais pourquoi ?» de l’autre une femme enchaînée et emmurée dans un poison de silences se braquant « mais vous ne savez rien ». Dans ce jeu de miroirs, écho contre écho, quelle dissonance ! Christophe Bassons, c’est un gars simple, nous nous connaissons depuis plus de 15 ans. Odile et moi, nous nous sommes souvent repassés l’image de ce grand gaillard aux joues creuses, aux omoplates creuses avec son grand short sur la ligne de départ dans la nuit des Templiers. La veille, au sortir d’un petit colloque consacré au dopage, il nous […]