Millau

12 mars 2025

Le futur n’attend pas, la voiture de demain, c’est maintenant ?

« Dis Papa dessine moi la voiture de demain ? » « Je veux bien mais ça ne sera pas une voiture ». « Si ce n’est pas une voiture, ça sera quoi ? Comment tu l’appellera ? » « Ben, c’est à toi de lui trouver un nom ». « Et pourquoi ? » « Parce que le futur, c’est toi ! » Photographies prises à Millau ce mercredi 8 novembre dans le cadre du Salon des véhicules alternatifs
12 mars 2025

Législatives, le silence de l’isoloir avant cette joie non contenue !

Avant même de sécher une petite larme perlée d’un bonheur débridé en pensant fort à mes enfants enfin libérés tout en restant troublé par tant d’interrogations sur le futur proche avec cette marée brune déferlante sur l’Occitanie, bref passage dans la salle des fêtes de Millau, très studieuse et très silencieuse pour la dernière heure du vote puis le dépouillement avant le grand résultat final.
12 mars 2025

Cercle jaune « Alors comme ça, tu t’intéresses à la pétanque ? »

Je ne connais rien de ce jeu populaire qu’est la pétanque, je ne sais rien de ce sport plus que séculaire même si, par le passé, j’ai trainé mes espadrilles dans ce Parc de la Victoire poussiéreux et écrasé de chaleur un jour de Mondial, l’une des années où le rire puissant d’Henri Salvador résonnait jusque dans la rue Balitrand. « Alors comme ça, tu t’intéresses à la pétanque ? »…En ce 15 août, à tourner en rond autour de ce grand rectangle gravillonné épousant le contours du parking attenant à la salle des fêtes, cette question me fût posée quatre fois. L’une de mes rencontres de me glisser « car ça n’a pas grand-chose à voir avec les Jeux Olympiques ». Je me suis donc expliqué « que les J.O., c’est bel et bien du passé » et qu’aujourd’hui et cela depuis 10 ans, je m’immisce dans un réel certes moins fastueux, moins glorieux, moins fiévreux mais où le quotidien déroule des petits bonheurs. Ils saupoudrent, dans le grand silence de mes déambulations, 1000 petites histoires qui dans le secret de chacun, chacune sont peut-être de belles et grandes histoires intimes ou partagées. Il y a peu, je replongeais dans un long entretien publié dans «America» numéro 16, passionnant échange entre François Busnel et Colum McCann, ce grand écrivain des paumés, des déshérités, les parias, les exclus d’une Amérique noyée de larmes effilées comme des épées ensanglantées. 26 pages lues comme un long ride à travers les champs de […]
12 mars 2025

Tournez manège, qui sera le prochain champion ?

Un dimanche matin estival à tournicoter autour des Halles de Millau. Jour du marché aux puces, ambiance décontractée, une accordéoniste, des vendeurs du dimanche de tout, de rien et parfois de belles bricoles et puis ce petit manège tenu par Nathalie et Huguette. Brève rencontre entre deux tours de soucoupe volante dans l’ordinaire d’un été olympique ! « Ils sont forts ces champions Ho la la…Ho la la… Ici on a des champions… Le pompon, allez le pompon… ! Ho la la…Ho la la… Allez on continue… Allez on continue… Qui sera le prochain champion ?… » Micro à la main, Nathalie est à la manœuvre alors que son manège tourne, tourne et que les moutards, la tête dans les étoiles, taquinent du bout des doigts le poil du pompon. Huguette de m’interpeller « et dire que j’ai tout fait pour avoir une fille éduquée. Ah oui, j’ai tout fait. Elle a même fait de belles études d’anglais. Mais un jour, elle est venue me voir pour m’annoncer «Maman, je veux devenir forain et toutes les deux, on ira au bout du monde». Dans ce grand Massif Central du Puy de Sancy au Mont Aigoual, à la conquête d’un petit royaume, inséparables de village en village pour offrir des rêves sucrés aux bambinous et papinous bichant devant leurs grands champions du pompon. Nathalie a posé depuis quelques jours sa petite soucoupe volante face aux Halles. Quant à Huguette, la maman, issue d’une longue lignée de forains auvergnats, sa mère vendait de la […]
12 mars 2025

Templiers 2024…l’essentiel est juste devant moi !

LE PONT DE CUREPLAT…jeudi 16 octobre…18 heures Mon père est né dans un moulin. Je n’ai pas échappé à ce même destin. Je suis né moi-aussi au bord d’une rivière et son canal attenant. Ainsi les crues du Cher, de l’Yèvre et de l’Arnon ont rythmé mon enfance. Profondément émerveillé par cette eau submergeant prairies et peupleraies, lacs éphémères à explorer, chaussé de grandes cuissardes, pour me « plonger » dans ces océans léchant lavoir, écluses et fortifications du château. En ce 16 octobre, au bord de ce parapet à observer la puissance des flots, je ne regarde plus la rivière avec la même innocence. Le Tarn est en révolte. Il gronde, il rugit chargé de troncs filant au milieu du courant puissant comme des obus. La jetée est submergée, jusqu’où peut-il monter ? Pour autant les inquiétudes sont retombées. J’éprouve même un certain soulagement. Serrés l’un contre l’autre dans une voiture sur le parking de St-Estève, Odile et moi sommes restés suspendus en visio sur notre téléphone au bon vouloir de Monsieur le Préfet de l’Aveyron. Une heure d’échanges où la cote du Tarn monte de 3 mètres à 4,80 sans trop savoir pourquoi ni comment. Qu’importe ces atermoiements compréhensibles au nom du principe de précautions, nos arguments portent. Le Tarn ne se dompte pas, nos plans A et B sont simples et efficaces, nous obtenons le droit d’organiser. L’essentiel est sauvé ! LE MUR DES LEGENDES…samedi 19 octobre…17h30 Deux ans plus tôt, sur la 60, passé Desert Wells […]