admin3528

21 février 2020

Millau 2020, au Mandarous, une campagne en orbite !

  MILLAU 2020   After-Works, réunions participatives dans les quartiers, films militants, poignets de main dans les quartiers, débats publics, grand atelier, vidéos, joutes sur l’économie locale et le sacro-saint tractage au marché hebdomadaire, la campagne pour les élections municipales est sur orbite. Une campagne très active pour la future élection du Maire de Millau. Voici une première petite série de photographies (sans aucun parti pris!!!!) réalisées le 14 février sur le marché de Millau puis le 17 février à Massebiau, Jérôme Rouve à la rencontre des habitants de ce petit hameau aux portes de la ville. Le train est lancé !!! Le compte à rebours aussi…en attendant la suite !  
21 février 2020

Millau 2020, faut toujours faire des heures sup !

  MILLAU 2020   19h, ça a beau être l’heure de l’apéro après le boulot mais c’était After Work pour Christophe Saint-pierre maire sortant en campagne sans micro, sans jeu de mot dans une salle de restau rococo. C’était Happy Hour pour jouer le professeur très didactique. Quand on parle économie, faut toujours faire des d’heures sup !!!.     Photographies réalisées le mercredi 19 février 2020 dans le cadre de campagne pour les Elections Municipales de Millau 2020
21 février 2020

Millau 2020, « Mais pourquoi on ne parle pas d’Elodie ? »

MILLAU 2020   Elle s’appelait Elodie. 30 ans c’est jeune. Elle était infirmière dans une unité psychiatrique à Thouars dans les Deux Sèvres. Agressée au couteau le 13 février, elle succombe à ses blessures. La communauté soignante est sous le choc. Salle René Rieux, Camille Valabrègue et Benoît Sanchez Mateo tour à tour au micro. Présentation du programme en trois mots, Alternatif, Ecologique, Anticapitaliste. A la tribune, un colistier se rapproche du micro. Il est infirmier, sous tension, en colère. Sa question  « mais pourquoi on parle tant de Griveaux et pas d’Elodie ?».     Photographies réalisées le jeudi 20 février 2020 dans la salle René Rieux à Millau dans le cadre des Elections Municipales.
17 février 2020

« Non, ici on consomme sur place »

  Bon ! Le take away à Aubrac, plus exactement chez Germaine, cette vénérable institution de la gastronomie locale, ça n’existe pas. Faut-il s’en offusquer ? Sûrement pas. Mais la tarte aux fruits rouges de chez Germaine qui frétille de son épaisse gélatine sous mes narines.… !!! Je la sentais déjà couler lentement, doucement, à savourer ce grand câlin d’un rouge carmin, avec ce pic de sucre à vous rendre diabétique. Je me léchais déjà les gencives noircies par la myrtille sanguine, à croquer ces pépins taquins et leur petit goût acidulé lorsque la pulpe craque sous la dent. Remballé mon gars. Ici, c’est pas Starbucks. Pourtant, ce n’est pas faute de connaître le vieux monsieur qui devant moi, essuie ses verres au torchon à carreaux, immuable derrière son bar depuis…. ? Combien de décades ?? Allez savoir, sur l’Aubrac, la retraite, c’est parfois une notion très abstraite, comme une ligne d’horizon floue qui se dérobe et se recompose au loin à chacun de vos pas vers le grand Nord. Celui-ci de me répondre, la tête penchée «non, ici on consomme sur place».   Sur l’Aubrac, il y a toujours une bonne raison de desserrer la ceinture, la serviette coincée dans le col de chemise, le couteau Laguiole en bois de frêne estampillé Calmels dans la main droite et main gauche la fourchette qui s’impatiente pour jouer les amuse gueules. On est toujours prêt à pousser la chansonnette.  Sur l’Aubrac, la gourmandise, c’est une emprise en toute franchise, de la cassolette de cèpes à la […]
16 février 2020
Festival des Templiers

Il faut peu pour lancer une idée

  Une pièce froide, un lino luisant, plus rien dans les coins. Au plafond, juste une ampoule pour éclairer cette petite chambre de gentil garçon et puis ce carton. Là, posé là…comme une valise abandonnée, dernier signal, là, en bout de quai. Dernier trait d’union, comme une dernière pelure d’oignon à peler, à pleurer, déconfis, vie en confettis. J’ai fouillé, j’ai feuilleté, des petits cahiers Héraklès. Odeur de carton humide, de papier mâché. J’ai saisis le premier, couverture rose, papier velin neige, 48 pages. Quelle classe ? C’est écrit sur la première page, lettres parfaites au rotring, année scolaire 1968 – 1969, 4ème M2 1, CES de Mehun sur Yèvre, entre parenthèse (mixte). Au milieu de la pile, un petit cahier, même format, couverture verte, le scotch a jauni mais reste collé aux quatre coins. Page 6, un cours de secourisme «comment apprendre à faire une piqûre ?». Défraîchi, jauni, vieilli, couverture kraft, un cahier de chant, des chants du Berry. Belle écriture à la plume, pas vraiment mâture mais sans rature. Fin d’année 68, j’écoutais Jimmy Hendrix, l’album «Electric Ladyland» la nuit chez Blanc Branquart, planqué sous la couette, les pieds dégivrés sur une chaufferette. La même année, debout, intimidé, devant Monsieur Carré, un prof aimable comme une pierre tombale, je fredonnais,  droit comme un piquet, poitrine ouverte »je n’avais qu’un épi de blé». Le grand écart, décollage assuré, atterrissage déjanté. A genoux sur le lino, j’ai classé le tout, trois piles, les cahiers, les livres et une collection […]